Depuis quelques semaines, je vous néglige un peu...
Voyages, début d'un nouveau stage, la vie se précipite et j'en perds l'envie d'écrire.
Pourtant, les enfants, eux, ne s'arrêtent pas de grandir.
Depuis ce matin, David joue aux pirates, et on ne compte plus les aventures de ses héros en plastique : "à la fin de la guerre, c'est un peu triste, maman, parce que ils sont tous morts."
Même l'ours en peluche de Clémentine a eu droit à son bandeau de papier sur l'oeil droit, l'occasion de savourer l'imagination débordante de nos minis aventuriers. Mêmes leurs dessins se font plus inventifs : des grenouilles plus vraies que nature, des dragons, des fantômes... on n'arrête plus leur envie de créer. Chacun son domaine, pourtant, et ce matin c'est un poème que Clémentine nous a couché sur la feuille blanche.
Et Eliott ?
Eliott téléphonne maison :
Il ne dessine pas encore, mais ça ne l'empêche pas de jouer aux aventuriers : dans la cour, il explore, il teste, il essaie. Déjà deux pots en terre de cassés, et ce n'est qu'un début, on le sent. Son vocabulaire s'enrichit d'heure en heure, et aujourd'hui il dit "tchiiiiiiiii" quand on le prend en photo. Beau progrès. Ses doudous à lui ne sont pas encore pirates, mais ils vont sur le "pot" et font un petit pipi : ssssssssssssss !
Au parc, toutes les filles sont folles de lui : il faut dire qu'il a le chic pour leur remplir leur seau de sable, ou pour shooter dans leur ballon... Et qui c'est le roi du toboggan, maintenant ?